Nous
aterrissons
ce vendredi de juin à 09h55 à l'aéroport de Montréal. Comme d'habitude ici, il y a une longue queue pour les formalités de police. Nous prenons le bus 747 , navette que nous prenons
jusqu'au 5ème arrêt, "Reine Elisabeth", qui est en fait celui de la gare ferroviaire. Rien ne l'indique dans le bus, aucune annonce, il,faut se débrouiller, demander.
Notre train pour Québec Ville est à 13h, encore deux heures donc à attendre.
La gare de Montréal est une grande halle alimentaire, il ya partout, rangés en lignes, des établissements où mangent à toute heure des voyageurs, des gens discutant affaires... Ça sent plûtôt le
graillon et la bière, et c'est assez sombre.
Cette galerie est reliée au réseau souterrain appelé RESO qui fait 30km de long et
permet pendant l'hiver rigoureux de circuler, d'aller à son travail, faire du shopping sans se mouiller ou avoir froid.
Il y a une allée centrale où sont affichés tous les trains en partance, et les guichets sont au milieu de cette allée, ouverts une demi-heure avant le départ. Les quais sont en sous-sol, sans
escalator, juste un fauteuil pour handicapés , sur un système de funiculaire.
Le trajet Montréal-Québec, qui fait 275km par la route, nous prendra presque 3h30! Nous sommes loin du TGV, mais il est très confortable, il y a la Wi-Fi Via-Rail, des prises de
courant à la place, les sièges sont deux par deux, dans le sens de la marche. Le personnel du train vient demander à Alan d'aller vérifier avec lui le fonctionnement de la porte de sortie, il
sera responsable au-cas-oú. On montre à une autre personne le fonctionnement de la vitre de secours. Et en route! Plusieurs fois sur le chemin, le train s'arrêtera pour laisser la priorité à un
train de marchandises le croisant.
Le paysage est un peu monotone, plat. Quand nous arrivons à Québec, des bâtiments recouverts de tôles, des manufactures , hautes cheminées nous accueillent.
La gare de Québec est tout à fait charmante, peu de monde , un seul train est arrivé, pas de cohue.
Le plan Google nous indiquait direction NE, vers la rue St Nicolas, qui semblait très simple à trouver . Il fallait compter sans les hauts et bas de la ville que nous n'avions pas
prévus.
Il faut traverser la rue St-Paul, puis monter une rue à pic( comme Lisbonne) . Demander son chemin à quelqu'un qui revient de l'hôpital voisin pour un examen de vision et qui n'avait pas d'argent
pour rentrer chez lui, mais non, ne pouvait pas nous renseigner.
Enfin, trouver tout en haut la rue St-Jean et demander dans quel sens il fallait la prendre. En effet, là-bas, ça change tout. Et tout ceci avec chacun notre petite valise noire qui roule bien
moins bien que ma moyenne grise restée à la maison. Huguette nous dira plus tard "vous voyagez léger". Oui, mais c'est difficile.